Zoom sur les pavillons suisses
Mario Botta, Santiago Calatrava, Gion A. Caminada, Herzog & de Meuron, Le Corbusier… ces illustres signatures de l’architecture helvétique se sont toutes intéressées à un moment donné aux structures temporaires. Illustration.
Même si des constructions similaires étaient déjà connues dans l’Égypte ancienne et à Rome, le terme « pavillon » n’est apparu qu’à la fin du Moyen Âge. Il se réfère principalement à une tente ou à une construction aérée située en extérieur.
Les pavillons, tantôt installés dans des parcs, tantôt créés pour des manifestations culturelles, servent tout autant de restaurants que de belvédères ou d’espaces d’exposition. Ils se déclinent sous d’innombrables variantes. Non seulement en raison de leurs usages divers, mais aussi parce qu’ils sont souvent l’occasion pour les architectes de s’exprimer plus librement qu’avec des bâtiments « solides ». Ils permettent en effet de faire des expériences, de poser des questions de formes et de fonds, à moindre frais comparativement aux structures pérennes.
En ce début d’année 2017, l’exposition « For now or forever – Swiss Pavilions “ qui a eu lieu au pavillon Le Corbusier de Zurich s’est intéressée au phénomène en Suisse. Elle a présenté sous forme de dessins, de modèles ou de films une vingtaine de réalisations bâties dans notre pays ou réalisés par des architectes suisses à l’étranger.